Des femmes décortiquent du maïs à Baga Sola, Tchad (©Arno Trümper/adelphi)
La cohésion sociale est un élément déterminant à la constitution d’une résilience dans la région du lac Tchad. Pour y parvenir, il faut entre autres établir une relation de confiance et d’échanges entre les individus, les groupes et les communautés telles que les personnes déplacées dans leur pays, les réfugiés et les populations locales. Il faut également s’efforcer d’établir un contrat social entre l’État et la communauté locale et mettre en œuvre des activités soutenant la capacité institutionnelle des gouvernements locaux et nationaux.
Enfin, pour résoudre une crise axée sur la population, il faut se concentrer sur la population même. Plus spécifiquement, il faudrait des mécanismes garantissant l’accès à la justice et le dialogue entre personnes déplacées ou réfugiées abritées dans des camps et populations locales, entre anciens combattants et autres communautés, ainsi qu’entre générations. Sécuriser le droit foncier contribuerait directement à la consolidation de la paix et à la cohésion sociale, mais ces politiques doivent tenir compte des problèmes liés à la fois au climat et au conflit.