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CARTES ET INFOGRAPHIQUES

Du conflit à la paix

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Histoire concise du conflit dans la région du lac Tchad et voies à suivre pour un avenir de paix.

SOURCE

Piège constitué par le climat et le conflit au lac Tchad

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Tandis que le changement climatique contribue aux facteurs du conflit, le conflit affaiblit les capacités d’adaptation des populations.

Dix premières mesures pour lutter contre les risques liés au climat et à la fragilité au lac Tchad 

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Interventions positives qui pourraient et devraient être entreprises maintenant.

Zone étudiée: le bassin du lac Tchad

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Les frontières, noms et désignations apparaissant sur cette carte n’impliquent pas leur approbation officielle de la part d’adelphi ou des parties responsables du financement.

Fluctuation des niveaux d’eau du lac Tchad

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SOURCE

  • NASA Goddard Space Flight

Le lac Tchad est un réseau hydrogéologique multicouches complexe

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Le lac Tchad se trouve au-dessus de deux grands aquifères. L’aquifère quaternaire supérieur, moins profond, est alimenté par les eaux de ruissellement et les eaux de pluie. La population locale y accède grâce aux puits creusés à la main et aux forages et s’en sert pour son usage domestique, pour faire pousser des légumes et donner à boire au bétail. Dans certaines régions, la surexploitation de l’eau de l’aquifère quaternaire provoque une détérioration de sa qualité, notamment due à une salinisation accrue. L’aquifère pliocène, plus profond, est un ancien aquifère fossile et une plus vaste et plus pure source d’eau douce. Moins documenté, très peu d’informations sont disponibles à son sujet. Cette étude recommande des recherches plus poussées sur la possibilité d’une gestion de l’extraction d’eau de l’aquifère pliocène.

SOURCE

  • Schneider, J.L.. 2004 Géologie, Archéologie, Hydrogéologie de la République du Tchad. 2 volumes, 693 pp.

Étendue des eaux de surface du lac Tchad

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La deuxième ligne au bas du graphique montre que l’eau du bassin sud est stable. Une augmentation importante de la végétation (représentée par la ligne verte) pourrait en partie compenser la diminution d’eau dans le bassin nord. À partir des observations satellite, la végétation qui obscurcit la surface de l’eau donne l’impression fausse que le bassin nord est plus petit qu’il ne l’est en réalité. En même temps, la végétation accrue pourrait empêcher l’eau du bassin sud de rejoindre le bassin nord. Comme la végétation augmente l’évapotranspiration, on observe une diminution de l’eau dans le bassin nord. Mais si on tient compte de la couverture végétale et de l’ensemble des deux bassins, la surface totale de l’eau du lac augmente (ligne supérieure).

SOURCE

  • Florence Sylvestre, Binh Pham Duc (IRD-CEREGE)

Réserve d’eau totale du lac Tchad

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Ce graphique montre que la réserve d’eau de surface est stable. La taille du lac, mesuré d’après sa réserve d’eau totale (ligne noire), en tenant compte de toute l’eau du lac, eaux de surface et eaux souterraines comprises qui représentent 80 pour cent des eaux du lac, augmente clairement. Cela montre que les eaux souterraines du lac augmentent. La réserve des eaux de surface ne représente que 20 pour cent des eaux du lac. Même si ces eaux de surface sont ce qui est visible et important pour les moyens de subsistance comme la pêche, les eaux souterraines sont extraites grâce aux forages pour l’agriculture, l’élevage et l’usage domestique et d’une grande importance pour les communautés vivant autour du lac.

SOURCE

  • Florence Sylvestre, Binh Pham Duc (IRD-CEREGE)

PDI et réfugiés dans la région du lac Tchad

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La hausse du nombre de déplacés internes (PDI) a entraîné le regroupement d’un grand nombre de personnes à la recherche de sécurité dans des zones déficientes ou soumises à de vives tensions en termes de ressources. Cela provoque des tensions importantes sur les ressources limitées localement et sur les systèmes de gouvernance des ressources existants, et accroît le risque d’escalade du conflit (voir partie 2.2). Les camps de PDI se concentrent notamment autour de Maiduguri (Nigeria), au sud-est de Maiduguri le long de la frontière entre le Nigeria et le Cameroun, dans la région frontalière entre Gamboru (Nigeria) et N’Djamena (Tchad) et, dans une moindre mesure, au nord-est du lac Tchad, au-delà de la frontière Tchadienne.

Les gens ont dû quitter leur foyer, laissant derrière eux des produits, des outils et des équipements. Beaucoup d’entre eux ont dû se déplacer à plusieurs reprises, et leurs moyens financiers pour répondre et s’adapter aux circonstances diverses se sont épuisés. Si la majorité des personnes déplacées ont cherché refuge dans leur propre pays, beaucoup ont aussi fui dans les pays voisins, quittant en particulier le Nigeria pour aller au Niger et au Cameroun, et dans une moindre mesure, au Tchad. En outre, on estime à 157 000 le nombre de personnes à avoir fait des allers-retours entre les quatre pays, avec la possibilité limitée de refaire leur vie.
Camps de PDI fin 2018 (gauche) et mouvements transfrontaliers de réfugiés début 2019 (droite).
Les frontières, noms et désignations apparaissant sur ces cartes n’impliquent pas leur approbation officielle de la part d’adelphi ou des parties responsables du financement.

SOURCE

  • IOM 2019: Displacement Tracking Matrix (DTM). IDP data. Consulté le 5 février 2019 sur https://displacement.iom.int/;
  • IOM 2019: Displacement Tracking Matrix (DTM). Lake Chad Basin Crisis Monthly Dashboard #8. Consulté le 5 mars 2019 sur https://displacement.iom.int/

Restrictions sur les déplacements et le commerce transfrontaliers

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Cette carte montre un choix de restrictions à titre indicatif et non pour une analyse approfondie. Ce choix est basé sur l’étude effectuée sur le terrain.

Les frontières, noms et désignations apparaissant sur cette carte n’impliquent pas leur approbation officielle de la part d’adelphi ou des parties responsables du financement.

Espaces multifonctionnels au lac Tchad 

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Les frontières, noms et désignations apparaissant sur cette carte n’impliquent pas leur approbation officielle de la part d’adelphi ou des parties responsables du financement.

SOURCE

  • Raimond, Christine and Charline Rangé 2015: Les systèmes d’activité des populations riveraines. In: Magrin, Géraud; Jacques Lemoalle and Roland Pourtier (eds.) 2015: Atlas du lac Tchad. Paris: IRD Éditions/Passages, pp. 120-123.